Le miracle
Qui a dit que les miracles n’existaient pas. Moi en tout cas, je suis persuadée du contraire. En effet, malchanceuse, je me suis « ramassée une de ces crêves » à ne plus savoir quoi faire. En d’autres termes, j’ai attrapé la grippe. Je contacte donc mon ami Xu pour expliquer que je ne saurais le voir ; bien intentionné, il me conduit à l’hôpital pour voir un doc. Lundi 21h30, pas trop de soucis pour trouver un médecin. Nous allons donc aux urgences ; où la doctoresse reçoit. « Secret médical » est un mot inconnu ici, c’est comme à la boucherie, il faut faire la file. Et on sait évidemment ce pourquoi le patient devant soi est là. Moi j’attendais dehors pendant que lui faisant la file pour moi, bien entendu en continuant à chialer. Voilà, c’est mon tour, je m’assieds et il explique ce que j’ai. Elle (la doctoresse) pose encore toute une série de questions, me file un thermomètre et surtout, ne me touche pas ;elle ne mesure pas la tension, elle ne m’ausculte pas. Lorsque la question « a-t-elle des problèmes de digestion… » survient, ils (Xu et la doctoresse) sont fort gênés. ( Ouf, heureusement que je n’ai pas dû enlever mon t-shirt, sinon ils se seraient cachés sous la table et tous les autres malades aussi). Pffff
Quelques documents complétés plus tard (même pas pour moi, mais pour un type qui vient déranger lors de mon tour), elle prend le thermomètre et là ; surprise 39,3° de fièvre. C’est là qu’elle change de tête et qu’elle me fait me coucher pour « palper mon ventre », tout en gardant mon t-shirt bien sur. Je me sentais comme si sa main allait pourrir si jamais elle me touchait.
Bon en tout cas, suite de l’histoire, je dois faire une prise de sang, dégueu, je passe les détails… Ils ont voulu me taper sous « infusion » (enfin, j’ai oublié le mot exacte de la petite bouteille qui pend). Il semblerait que c’est un traitement très courant ici. Donc je retourne chez moi, en mille morceaux, avec mes médicaments, trois litres de larmes en moins et l’impression d’avoir un cratère dans le bras, (mon ami Xu était toujours là). Ah oui, et mon billet pour l’école ; qui disait que j’étais malade (avec cachet dessus bien évidemment).
Bon, arrivée dans mon lit, Jonathan s’est occupé de moi, pendant des heures… Ma colloque (bonjour Gulia !) a toléré tout mon cinéma de malade, avec Jona qui pouvait rester près de moi pour m’aider à guérir. Faut savoir que les visites dans les chambres devraient être terminées pour 23h et que le visiteur doit présenter un billet à l’accueil (gardes) ; billet préalablement signé par le visité. Evidemment face blanche, Jona n’a pas besoin de tout ça. Rmq : les gardes se promènent dans les couloirs la nuit, Jona est parvenu à faire peur à un d’entre eux. Bande de couillons ; je vous assure, ce ne sont pas les mecs « sécuritas » de chez nous.
Bon, retour au récit de ma maladie. Une heure après avoir avalé deux cachets de médocs chinois, ma température à commencée à chuter !! Et oui, je pensais en avoir pour au moins une semaine, mais non, une heure et tout commençait à aller mieux. Résultat ; au lieu de pouvoir sécher une semaine de cours, je n’ai pu sécher que deux jours. Mais bon, vendredi, je ne suis quand même pas allée, j’ai éteins mon réveil le matin en me demandant pourquoi ça sonnait… Bravo Jenny, ça commence bien.
Conclusion de tout ça : sans Xu, je serais toujours dans mon lit à l’heure que j’écris (Thanks so much for your help, I won’t forget…). Ensuite, merci Jona pour tout. C’est trop génial que tu sois là. Merci Gulia pour ta tolérance…. Merci médoc chinois ; je n’ai jamais été aussi boostée. Peut-être que ça se vendrait bien dans les discothèques chez nous lol (just kidding).
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